Les employés issus de la diversité ont moins tendance à se sentir à leur place au travail, malgré un fort sentiment de bien-être. 

Les employés qui s’identifient à trois dimensions ou plus de la diversité – comme le sexe, la race ou la sexualité – ont un plus grand sentiment de bien-être au travail (34 %) que ceux qui ne s’identifient à aucune dimension de la diversité (24 %), selon une nouvelle enquête menée par le cabinet de conseil Sidekick et la société de publicité Humanity Agency.

Toutefois, l’enquête – qui a interrogé plus de 1 500 employés canadiens – a également révélé que les répondants issus de la diversité étaient moins susceptibles d’avoir un sentiment d’appartenance au travail (39 %), par rapport à ceux qui ne s’identifient à aucune dimension de la diversité (45 %).

« Le thème le plus important du rapport concerne les Canadiens marginalisés qui tirent un grand sentiment de bien-être de leur travail, même si beaucoup d’entre eux ont le sentiment de ne pas être à leur place dans ces espaces », souligne Ryan Hughes, le vice-président et chef de la stratégie chez Humanity, dans un communiqué de presse. « Malgré le fait que les organisations se font plus entendre en matière de justice sociale et prennent publiquement position sur les problèmes systémiques, les données de ce rapport démontrent une déconnexion perçue entre leur positionnement externe et leurs politiques internes. »

Les employés qui ont déclaré que leurs valeurs s’alignent sur celles de leur employeur ont obtenu un score de bien-être de 50 %, soit le double de la moyenne nationale (24 %). Parmi les différents groupes d’âge, les répondants âgés de 50 à 64 ans ont obtenu le score de bien-être global le plus élevé, soit 27 %, suivis par ceux âgés de 25 à 34 ans et de 35 à 49 ans (26 % chacun), ceux âgés de 18 à 24 ans (24 %) et ceux âgés de 65 ans et plus (21 %).

Un tiers (33 %) des personnes interrogées ont déclaré que leur travail ne perturbe pas leur vie personnelle; et seulement un quart (26 %) ont qualifié d’utiles les avantages et les bénéfices offerts par leur employeur. Seuls 16 % des répondants ont déclaré qu’ils pensaient obtenir la reconnaissance qu’ils méritaient pour leurs contributions.

Ce texte a été publié initialement par Benefits Canada.