Au moment où le mode de travail hybride devient plus populaire que jamais, on ne doit pas oublier qu’il peut présenter des aspects négatifs sur la productivité.

L’adoption du mode de travail hybride véhicule une image positive, qui ne doit pas faire oublier   certains enjeux qui peuvent dégrader la productivité des travailleurs, relève une enquête menée par Definition Group auprès de 504 PDG et membres de conseils d’administration de grandes entreprises britanniques.

L’étude reconnaît les impacts positifs du travail hybride sur la productivité, notamment grâce à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, reconnaissent 33 % des dirigeants d’entreprises interrogés. Et ils sont presque autant (29 %) à être conscients des économies réalisées dépenses immobilières.

Mais ces effets positifs sont presque entièrement contrebalancés par des conséquences potentiellement négatives que le travail hybride fait peser sur la productivité, montre l’étude. Trois dirigeants sur dix (29 %) constatent un désengagement de la main d’oeuvre. Ils sont aussi nombreux à s’inquiéter des défis posés en matière de formation et de progression de carrière. enfin, un dirigeant sur quatre pointe le risque de voir émerger une main d’oeuvre à deux vitesses, ce qui pourrait avoir des effets négatifs sur le moral des travailleurs.

Ils sont tout aussi nombreux à s’inquiéter d’une moindre loyauté de la main d’oeuvre, ainsi que d’impacts négatifs sur la créativité et la résolution de problèmes.

Au final, c’est la culture d’entreprise qui est menacée par les moindres contacts entre les travailleurs. Ce déficit pourrait être combattu avec une meilleure communication entre les salariés, mais aussi une meilleure communication sur la raison d’être de l’entreprise. Cela explique 92 % des dirigeants d’entreprises estiment que leurs priorités en matière de communication ont changé depuis le début de la pandémie.