Alain Poirier a été à l’emploi du Syndicat des Métallos de 1983 à 2009, où il a occupé plusieurs rôles, dont conseiller syndical et coordonnateur régional. Il a été membre de plusieurs comités de retraite et invité à d’autres pour conseiller les membres désignés par le syndicat ou par les participants. Il a participé aux premières démarches avec la FTQ auprès des autorités québécoises afin d’obtenir
la réglementation sur les régimes de retraite par financement alarial (RRFS). Il est membre du régime de la FTQ et président du comité de retraite depuis sa création en 2008. Depuis 2009, il est aussi agent de développement au Fonds de solidarité FTQ.
Qu’est-ce qui vous plaît de travailler dans ce secteur?
Comme agent de développement, je suis fier de contribuer à ce que les investissements du Fonds soient socialement acceptables pour nos actionnaires. Comme président du comité de retraite du RRFS-FTQ, je suis fier de participer au développement et à l’administration du régime PD, qui sera le régime de l’avenir à la FTQ. Dans les deux cas, c’est un prolongement de mon action syndicale puisque j’aide les travailleuses et les travailleurs à améliorer leur sécurité de revenu à la retraite, dans le respect de leurs valeurs.
Quel est le plus grand défi?
Au RRFS-FTQ, les défis sont nombreux. La promotion et le développement du régime sont des défis importants, mais le plus grand est sans doute lié à la communication auprès des participants et participantes. Puisqu’il s’agit du régime de la FTQ, peu d’employeurs acceptent d’assumer les tâches en matière de communication du régime auprès de leurs employés. Les participants doivent comprendre leur régime et ce qu’ils recevront à la retraite afin de mieux planifier celle-ci.
Compte tenu de ce que vous savez aujourd’hui, quel conseil auriez-vous souhaité vous donner au moment de commencer votre vie professionnelle?
C’est au milieu de ma carrière que je me suis dirigé vers le domaine de la retraite. Un choix s’est présenté. Ensuite est venu le défi de mettre en place un régime PD multi-employeur, le RRFS-FTQ, et de voir à son développement. Le seul conseil que je me suis donné et que j’ai toujours suivi est de ne pas suivre les conseils de tout un chacun, mais de suivre son instinct et ses passions.
Quelle question aimeriez-vous poser à quelqu’un qui vit en 2049?
À un retraité du RRFS-FTQ, je demanderais qu’il me parle de ses différentes sources de revenus et de l’importance relative de celles-ci. Évidemment, est-ce que le RRFS-FTQ a fait le travail? Quelle est la place du Fonds de solidarité FTQ dans ses revenus de retraite? À un jeune participant, je demanderais ce qu’il comprend de son régime et quelle est l’importance de la retraite dans sa planification.