Fort de plus de 17 ans d’expérience dans l’industrie des services financiers, ­Martin ­Bélanger a débuté à iA ­Groupe financier en 2003. Dans les divers postes qu’il a occupés au sein de l’assurance et de l’épargne et retraite collectives, il s’est démarqué par sa capacité à mobiliser les équipes vers l’atteinte de résultats ambitieux, ainsi qu’à rehausser l’efficacité des processus d’affaires afin de toujours mieux servir les clients. M. Bélanger est diplômé de l’Université McGill en commerce et en finance.

Qu’est-ce qui vous plaît de travailler dans ce secteur?

C’est un secteur en effervescence. La compétitivité marquée dans le marché du travail a mis l’ensemble des avantages sociaux sous les projecteurs. Ceux qui goûtent à la guerre des talents sont beaucoup plus conscients des retombées positives, ce qui amène un regard plus actif à cet égard et, souvent, plus d’investissement. Du côté des fournisseurs, on voit beaucoup d’innovation pour répondre aux nouvelles demandes.

Quel est le plus grand défi?

Depuis quelques années à peine, on assiste à un changement de cap et les gens s’attendent à de l’innovation. Le défi est d’embarquer dans cette nouvelle culture, dans l’amélioration de l’offre de services, et ce, de manière très rapide. Ça permet de se différencier plus rapidement, mais cela ajoute une pression. C’est un défi valorisant et une opportunité formidable de bâtir une offre de services qui se distingue des compétiteurs.

Compte tenu de ce que vous savez aujourd’hui, quel conseil auriez-vous souhaité vous donner au moment de commencer votre vie professionnelle?

Je ne suis pas du genre qui aime revenir en arrière, mais j’aurais voulu, dès le début, bien comprendre les besoins des employeurs. Au début, on est un peu naïf, on manque d’expérience. J’aurais pu faire une différence plus tôt si j’avais vite saisi la réalité quotidienne des employeurs. Aujourd’hui encore, je vois des clients régulièrement car cela me permet de peaufiner ma vision, et de mieux répondre à leurs préoccupations.

Quelle question aimeriez-vous poser à quelqu’un qui vit en 2049?

Notre secteur bouge énormément en ce moment et de le visualiser dans 30 ans est difficile. La flexibilité et la portabilité dans les avantages sociaux devraient être importantes, en raison de carrières moins longues dans une seule entreprise et une plus grande place pour le travail à contrat. La seule chose que je sais par rapport à l’avenir est qu’il sera très différent de ce qu’on imagine.