Marie-Claude Pelletier pilote depuis 25 ans le développement d’entreprises et de projets dans le domaine de la santé, de la qualité de vie et de la performance au travail, au Canada et en Europe. Elle a aussi développé et dirigé Capsana et le Groupe entreprises en santé au Québec. Elle a ainsi consacré les 20 dernières années de sa vie à promouvoir auprès des employeurs l’usage des bonnes pratiques visant à diminuer les effets de la non-santé en entreprise. En 2017, elle met sur pied Global-Watch.com, une plateforme internationale collaborative de bonnes pratiques en matière de santé et qualité de vie au travail.

Qu’est-ce qui vous plaît de travailler dans ce secteur?

Les avantages sociaux permettent d’amener des solutions pour atténuer les effets des aléas de la vie tout en incitant à trouver des manières créatives, adaptées, flexibles favorisant la qualité de la vie et le bien-être des travailleurs. Cet objectif est très motivant et donne du sens à mon travail quotidiennement!

Quel est le plus grand défi?

L’augmentation des coûts, la mondialisation des échanges et de la chaîne de création de valeur, la transformation des modes de travail et de production, la concurrence quant à la main-d’œuvre mettent de la pression sur l’éventail des avantages proposés à l’employé. Cela nous incite à revoir nos manières de fonctionner et être créatifs, à l’écoute des besoins les plus actuels et pertinents, ainsi qu’à nous adapter constamment. C’est stimulant, mais c’est aussi exigeant.

Compte tenu de ce que vous savez aujourd’hui, quel conseil auriez-vous souhaité vous donner au moment de commencer votre vie professionnelle?

Quand j’ai commencé ma carrière, j’étais loin de me douter que je serais dans ce domaine aujourd’hui! Maintenant, je me consacre à regarder ce qui se fait de mieux dans le monde en matière de santé et qualité de vie au travail. Cette optique internationale permet de voir ce que d’autres font, comment ils se financent, comment les avantages peuvent être différents d’un pays à l’autre, quelles solutions peuvent exister. On a beaucoup à apprendre de ce qui se fait ailleurs. Ainsi, mon conseil aurait été d’aller beaucoup plus rapidement voir et vivre comment les choses se passent ailleurs dans le monde!

Quelle question aimeriez-vous poser à quelqu’un qui vit en 2049?

Je serais très curieuse de connaître la diversité des offres, le financement des avantages, et comment on s’est adapté face à ce contexte de mondialisation.