­Jean-François ­Chalifoux a occupé différents postes de cadre supérieur au sein d’importants assureurs pancanadiens, tant dans le domaine de l’assurance de dommages qu’en assurance de personnes, avant de se joindre à ­SSQ en 2015. Depuis le début de sa carrière, M. Chalifoux s’est impliqué dans plusieurs conseils et comités de l’industrie de l’assurance et des services financiers et a appuyé de nombreux projets visant le ­mieux-être et le développement des personnes et des communautés. Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences de l’actuariat de l’Université ­Laval et détient le titre de ­Fellow de l’Institut canadien des actuaires et de la ­Casualty ­Actuarial ­Society.

Qu’est-ce qui vous plaît de travailler dans ce secteur?

L’idée que des travailleurs s’unissent afin de préserver leur sécurité financière à moindre coût est géniale. Notre travail contribue à protéger les travailleurs contre les conséquences financières associées à la maladie et à préparer leur retraite. Il y a une certaine noblesse à cela qu’on oublie trop souvent.

Quel est le plus grand défi?

L’éducation et la sensibilisation demeurent des défis colossaux, tant du côté de l’assurance que de la retraite. La promotion de la santé et des saines habitudes de vie doit prendre plus de place dans le discours des leaders en entreprise au ­Québec. L’avenir de notre système de santé public et des régimes complémentaires privés en dépend. Si nous souhaitons vivre vieux et en santé, nous devons agir maintenant.

Compte tenu de ce que vous savez aujourd’hui, quel conseil auriez-vous souhaité vous donner au moment de commencer votre vie professionnelle?

On en connaît si peu sur le monde du travail en terminant l’université. Si c’était à refaire, je chercherais à mieux me connaître, à comprendre mes motivations profondes et à obtenir du coaching et des conseils beaucoup plus tôt dans ma carrière. Ceci dit, ça s’est plutôt bien déroulé dans mon cas.

Quelle question aimeriez-vous poser à quelqu’un qui vit en 2049?

Comment les pratiques en entreprise et la technologie sont venues transformer nos habitudes de vie? ­Pour le mieux ou pour le pire?