F. Hubert ­Tremblay a intégré l’équipe ­Avoirs de ­Mercer en 1999. Il agit comme actuaire et conseiller principal en régimes de retraite et conseiller gestionnaire de la relation auprès de clients provenant des secteurs du transport, de la finance, de l’éducation, de la recherche et des produits industriels. M. Hubert est impliqué dans tous les aspects liés aux régimes de retraite, comme le financement, la comptabilisation, la conception, les négociations syndicales, la gestion des risques, la gouvernance et l’administration.

Qu’est-ce qui vous plaît de travailler dans ce secteur?

Les travailleurs sont le cœur des entreprises. Les programmes d’avantages sociaux doivent donc être élaborés afin de maximiser leur engagement et leur contribution. Dans notre rôle, nous développons un partenariat durable auprès de plusieurs équipes, que ce soit en ressources humaines, en finance, en communication ou en technologie, et ce, à tous les niveaux hiérarchiques. Nous mettons aussi nos connaissances au service des gouvernements afin de les aider à développer des politiques publiques.

Quel est le plus grand défi?

Le plus grand défi est d’adapter les programmes en place aux besoins des nouvelles générations sans créer un conflit avec les générations précédentes. La santé et la sécurité financière touchent directement les individus. Ils y attachent une grande importance, mais en même temps n’en saisissent pas nécessairement toutes les complexités. Les employeurs et les gouvernements ont donc tout intérêt à expliquer les programmes qu’ils instaurent et à en démontrer la valeur.

Compte tenu de ce que vous savez aujourd’hui, quel conseil auriez-vous souhaité vous donner au moment de commencer votre vie professionnelle?

Ne te contente pas du statu quo, sois proactif et créatif. Par exemple, si les lois ne sont pas adaptées aux besoins de la société, il faut les changer. Le même principe s’applique aux dispositions des programmes d’avantages sociaux. Ça peut être difficile, mais il faut le faire.

Quelle question aimeriez-vous poser à quelqu’un qui vit en 2049?

Comment notre secteur ­a-t-il réussi à utiliser l’intelligence artificielle pour aider les travailleurs à intégrer tous les aspects de leur vie dans une stratégie personnalisée de ­bien-être financier, et ce, dans un contexte où la relation entre les employeurs et les travailleurs est bouleversée? L’employeur joue-t-il un rôle de pourvoyeur, de facilitateur, d’accompagnateur, ou le travailleur ­doit-il se fier à ses propres connaissances et à des plateformes technologiques pour se débrouiller par lui-même?