Karrina ­Dusablon est entrée à la ­Canada Vie en 2018 et compte plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie en développement des affaires, relations avec la clientèle et amélioration de l’expérience des participants. Elle est reconnue pour son leadership inspirant et son style de communication dynamique qui met l’accent sur les résultats. Mme ­Dusablon s’efforce d’attirer des talents clés, d’agir à titre de mentore et de donner aux professionnels les moyens d’atteindre leur plein potentiel.

Qu’est-ce qui vous plaît de travailler dans ce secteur?

Nous travaillons dans une industrie où les choses changent rapidement et où les besoins des clients sont en constante évolution. Ce rythme effréné nous pousse à nous dépasser comme individu et comme industrie. Aussi, le fait d’accompagner les gens tous les jours, pour aujourd’hui et pour l’avenir.

Quel est le plus grand défi?

À l’ère du numérique, les entreprises doivent suivre les clients où ils sont. Nos compétiteurs ne sont plus seulement les entreprises de services financiers. Comme assureur, nous devons capter l’attention des participants dès la première interaction. Il faut les attirer en parlant de leurs intérêts et de leurs motivations et les amener à voir ce qu’ils gagnent à jouer un rôle actif dans la planification de leur ­mieux-être. Pour augmenter cet engagement, les moyens de communication doivent être adaptés à leur réalité et leurs objectifs. Et c’est tout un défi pour nous d’intégrer leur monde.

Compte tenu de ce que vous savez aujourd’hui, quel conseil auriez-vous souhaité vous donner au moment de commencer votre vie professionnelle?

L’importance d’être authentique. Tout le monde évolue, mais nous devons rester vrais. C’est essentiel à notre ­bien-être. On entend souvent qu’il faut travailler dans un domaine qui nous passionne, mais j’ajouterais qu’il est aussi important de miser sur une carrière qui fait ressortir nos plus grandes forces.

Quelle question aimeriez-vous poser à quelqu’un qui vit en 2049?

À quoi ressemblent les relations humaines : ­avons-nous encore des interactions avec nos participants? Est-ce que nous ressentons encore un vrai lien émotionnel avec les gens qui nous entourent, ou ­est-ce que tout est virtuel? ­Je serais curieuse de voir à quoi ressemble cette époque!