Philippe ­Laplante est responsable de la pratique d’assurance collective à ­Montréal chez ­Eckler. Actuaire multidisciplinaire, il possède 15 années d’expérience en consultation en assurance collective, en régimes de retraite et investissements ainsi qu’en fusions et acquisitions. Il est reconnu pour son engagement envers ses clients, son expertise technique et sa facilité à vulgariser de l’information technique lors de présentations à des participants ou des clients.

Qu’est-ce qui vous plaît de travailler dans ce secteur?

Deux éléments me viennent tout de suite en tête : les occasions d’user de créativité dans nos solutions et le côté humain de l’assurance collective. Avec la gamme de services toujours grandissante, les nouvelles technologies et la multitude d’arrangements financiers disponibles, les différents intervenants ont la chance de pouvoir exercer leur créativité. En cas de situation difficile, il est certainement agréable de travailler dans un milieu offrant une si grande diversité de solutions! ­Cultiver de bonnes relations avec ses partenaires d’affaires et s’attaquer ensemble aux défis réguliers auxquels l’industrie fait face est une motivation supplémentaire dans mon cas. Également, dans notre secteur, on ne fait rien sans penser aux participants des régimes — le côté humain s’étend donc jusqu’aux participants!

Quel est le plus grand défi?

À mon avis, trouver l’équilibre optimal entre le rôle du privé et du public dans la couverture des soins médicaux est certainement le défi auquel notre industrie, et même notre société, sera confrontée dans les prochaines années. Le dépôt du rapport Hoskins favorisant la création d’un régime universel d’assurance médicament administré par le secteur public suscite déjà plusieurs débats. L’étendue de la couverture d’un tel régime, son coût attendu et son mode de financement ne sont que certains éléments sur lesquels plusieurs experts expriment déjà des visions différentes.

Compte tenu de ce que vous savez aujourd’hui, quel conseil auriez-vous souhaité vous donner au moment de commencer votre vie professionnelle?

« Mets tes incertitudes de côté! » ­Cela demande du courage, surtout en début de carrière, mais on gagne plus à proposer nos idées et poser nos questions plutôt qu’à tenter d’éviter de faire des erreurs.

Quelle question aimeriez-vous poser à quelqu’un qui vit en 2049?

Comment se porte la planète? ­Les meilleures solutions d’assurances collectives ne nous aideront pas si nous ne pouvons remédier aux problèmes environnementaux. Ceux qui me connaissent reconnaîtront toutefois mon optimisme : je crois que la catastrophe sera évitée et, en plus des efforts humains, je mise sur les développements de nouvelles technologies pour nous donner un coup de main!