Robert ­Marchessault est à ­Bell ­Canada depuis 1999, et possède plus de 20 ans d’expérience en consultation et dans des postes de gestion. Il dirige une équipe de professionnels composée de 20 spécialistes des domaines de l’actuariat. Il occupe son rôle actuel depuis 2009. Parmi ses principales responsabilités, il participe au développement du plan d’affaires de l’entreprise, en ce qui a trait à la stratégie en matière de retraite. Il interagit aussi avec les membres de la haute direction de l’entreprise et agit en tant qu’expert en pension dans différents comités de retraite. Il détient les titres de ­Fellow de l’Institut canadien des actuaires ainsi que ­Fellow de la ­Société des actuaires.

Qu’est-ce qui vous plaît de travailler dans ce secteur?

L’équipe d’experts à l’interne, qui me stimule énormément, ainsi que toutes les occasions d’améliorer le régime de retraite, que ce soit sur le plan de la gestion des risques ou celui des communications avec les différents membres du régime.

Quel est le plus grand défi?

On doit mettre de grands efforts pour sensibiliser des gens à quelque chose qui va avoir un impact sur leur vie dans 15 à 20 ans. Leur rendre accessible un domaine aussi complexe. Par ailleurs, on doit continuer d’innover pour offrir le meilleur aux gens.

Compte tenu de ce que vous savez aujourd’hui, quel conseil auriez-vous souhaité vous donner au moment de commencer votre vie professionnelle?

Reste zen — ­Paris ne s’est pas faite en un jour. Il faut bien s’entourer — et écouter les autres!

Quelle question aimeriez-vous poser à quelqu’un qui vit en 2049?

Pis, les ­Canadiens, ils l’ont eu leur coupe? ­Plus sérieusement, ­est-ce que la majorité des gens sont maintenant mobilisés pour assurer financièrement leur retraite? ­Est-ce que l’épargne-retraite fait partie des mœurs?