Les promoteurs de régimes le savent très bien, l’épargne en vue de la retraite ne fait pas partie des priorités financières des jeunes employés. Pour les motiver à épargner, pourquoi ne pas les aider à rembourser leurs dettes d’études?

En moyenne, les travailleurs canadiens commencent à épargner pour la retraite à l’âge de 32 ans. Plusieurs obstacles les empêchent de le faire plus tôt, notamment l’achat d’une première maison, la fondation d’une famille et un salaire plus bas, mais surtout le remboursement des prêts étudiants.

« Plus de 50 % des étudiants canadiens ont accumulé des dettes d’études. Lorsqu’ils entrent sur le marché du travail, ces dettes atteignent en moyenne 27 000 $, a fait remarquer Marie-Pierre Tremblay, directrice générale, développement des marchés, client collectif à Canada Vie lors du Rendez-vous des promoteurs. Quand l’on sait que les employés mettent une dizaine d’années à les rembourser complètement, on comprend qu’il s’agit effectivement d’une contrainte financière importante qui les empêche d’épargner pour la retraite. »

Pour aider leurs employés à mettre de l’argent de côté pour leurs vieux jours, les employeurs ont maintenant la possibilité d’intégrer à leur régime d’épargne un programme de remboursement des dettes d’études. Dans le cadre d’un tel programme, à mesure qu’un participant rembourse son prêt étudiant fédéral ou provincial, une cotisation patronale de contrepartie correspondant à son paiement est versée à son régime de retraite et d’épargne collectif.

« Cela permet aux participants d’initier de bonnes habitudes d’épargne tout en remboursant leur dette, croit Marie-Pierre Tremblay. Pour les employeurs, une telle offre est très utile pour attirer des jeunes talents. Les milléniaux constituent aujourd’hui la plus grande proportion de la population active, et ils sont très attirés par ce genre de programmes qui répondent à un besoin important pour eux. »

Les promoteurs qui souhaitent aller plus loin peuvent aussi offrir un Régime enregistré d’épargne-études (REEE) collectif, qui comporte les mêmes avantages qu’un REEE individuel, tout en donnant la possibilité aux employeurs de verser une cotisation de contrepartie.

« Les besoins d’épargne vont au-delà de la retraite, et c’est pourquoi il est de plus en plus important pour les employeurs de proposer une offre diversifiée en matière de régimes d’épargne », conclut Marie-Pierre Tremblay.