La pandémie de COVID-19 a mis en lumière de nombreuses failles dans le niveau de protection financière des travailleurs canadiens. Dans un climat de grande incertitude, plusieurs d’entre ont réalisé qu’ils étaient sous-assurés.

Selon l’étude State of the Nation : Canadian Life Insurance Trends 2019, plus de 90 % des Canadiens sont considérés comme étant sous-assurés, c’est-à-dire qu’ils ne détiennent pas une couverture suffisante pour faire face à des imprévus financiers.

« Les décisions liées à l’assurance sont souvent négligées. Les gens pensent que c’est trop compliqué, ou ont la perception que c’est trop coûteux », a souligné Marie-Pierre Tremblay, directrice générale, développement des marchés, client collectif à Canada Vie, lors du Rendez-vous des promoteurs. « Lorsque qu’ils perdent leur emploi et que leur assurance collective prend fin, ils se retrouvent sans couverture. »

Elle soutient néanmoins que depuis le début de la crise de la COVID-19, les travailleurs se préoccupent davantage de leur couverture d’assurance, et sont beaucoup plus ouverts à la bonifier. En effet, selon la dernière édition du Sondage Sanofi Canada sur les soins de santé, 53 % des participants de régimes seraient disposés à débourser davantage pour une protection supplémentaire.

Parmi ces protections supplémentaires disponibles sur le marché, Marie-Pierre Tremblay identifie particulièrement l’assurance maladies graves. « Près de 50 % des maisons saisies au Canada le sont en raison d’une maladie grave. Entre 40 et 45 % des Canadiens seront atteints d’un cancer au cours de leur vie, ce qui peut limiter la capacité de travailler des personnes atteintes pendant une longue période. Les employés ne sont pas toujours en arrêt de travail complet. L’assurance invalidité ne pallie pas la baisse de revenus causée par le fait de travailler à temps partiel. »

Marie-Pierre Tremblay soutien que le simple fait d’offrir aux employés la possibilité de souscrire une telle assurance via le régime collectif démontre un désir de soutenir les employés et une compréhension des enjeux économiques auxquels ils font face.

En ajoutant une protection facultative à un régime collectif, les employés profitent d’une tarification de groupe, ce qui leur donne accès à une couverture d’assurance à moindre coût.

« Les employés sont de plus en plus attentifs aux protections offertes par les entreprises. C’est même un facteur déterminant dans le choix d’un employeur, assure Marie-Pierre Tremblay. Il y a une vingtaine d’années, les besoin des travailleurs étaient moins diversifiés. C’était plus facile de plaire à tout le monde avec une offre générale. Mais aujourd’hui, c’est très complexe d’offrir une couverture unique qui répond aux besoins de tous les employés. »