Neuf Canadiens sur dix disent être prêts à cotiser davantage afin d’avoir des revenus plus prévisibles lors de la retraite, selon un sondage du Canadian Public Pension Leadership Council.

En chiffres, 46 % des 1000 participants au sondage affirment être ouverts à allouer au moins 10 % de leurs revenus annuels à l’épargne-retraite afin de maintenir leur niveau de vie lorsqu’ils auront fini de travailler. Chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans, ce chiffre est de 53 %.

Fait surprenant, 9 % des participants au sondage ont dit qu’ils étaient prêts à cotiser l’équivalent d’au moins 20 % de leurs revenus pour y arriver.

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Le sondage n’a pas observé un grand écart quant à l’ouverture à des cotisations plus élevées entre les personnes de différentes tranches de revenus.

Pour ce qui est des régimes d’employeur, moins de la moitié des répondants (46 %) affirment en avoir. De ceux-ci, 36 % ont un régime à prestations déterminées, 23 % un régime à cotisation déterminée et 14 % un régime hybride. Toutefois, près d’un sur cinq (18 %) ignorait le type de régime qui lui était offert.

Alors que le niveau de stress associé à l’épargne-retraite est plus élevé chez les participants n’ayant accès qu’à un régime enregistré d’épargne-retraite collectif, 51 % de tous les répondants au sondage ont observé que ce stress avait une incidence moyenne ou élevée sur leur travail. Ce chiffre tombe à 41 % chez les personnes avec un régime PD.

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Finalement, malgré l’objectif de maintenir le niveau de vie à la retraite, les Canadiens n’accordent pas beaucoup de temps à la planification de la retraite. Près de la moitié (47 %) passent moins de cinq heures par mois à penser à la retraite ou à gérer leurs placements ; 27 % ne font rien.

D’ailleurs, 48 % des participants au sondage ne possèdent pas de plan pour la retraite. Près du tiers (36 %) affirme avoir un plan non écrit ; ce ne sont que 16 % des répondants qui ont un plan formel et écrit.

Ce texte est adapté d’un article publié par Benefits Canada.

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