Un Canadien en âge de travailler sur cinq (21 %) croit que les régimes de retraite gouvernementaux n’existeront plus quand il prendra sa retraite, selon un rapport de HSBC.

Dans son étude sur l’avenir de la retraite, Shifting Sands : the future of retirement, HSBC observe que cette idée est plus répandue chez les membres des générations Y (28 %) et X (23 %) que chez les baby-boomers (8 %).

De façon générale, 62 % des Canadiens s’inquiètent d’une baisse des rentes des régimes publics. Par groupe d’âge, ce sont les baby-boomers qui sont les plus susceptibles d’avoir de tels soucis (66 %) par rapport aux générations X (34 %) et Y (57 %).

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Plus d’un Canadien sur six (62 %) affirme d’ailleurs être préoccupé de l’incidence de l’incertitude économique sur son épargne-retraite. Quelque 52 % croient que depuis la crise de 2007-2008, il est plus difficile de s’offrir une retraite confortable; 48 % s’interrogent sur la capacité de leur régime d’employeur de payer les prestations de retraite.

Ces changements obligent les Canadiens à modifier leurs attentes. Constatant la progression de leur épargne, moins du tiers des Canadiens (29 %) croient qu’ils vivront une retraite confortable. Le même pourcentage n’a pas encore commencé à économiser.

C’est pour cette raison que 55 % des personnes sondées s’attendent à travailler pendant la retraite et que les deux tiers considèrent retarder le moment de leur départ du monde de l’emploi afin d’obtenir un meilleur niveau de vie à la retraite.

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Finalement, le rapport souligne l’impact des technologies sur les stratégies d’épargne-retraite. Parmi les Canadiens en âge de travailler, 23 % ont fait des recherches en ligne sur les options d’épargne-retraite, 22 % ont investi dans un compte sur le web, 15 % ont utilisé une calculatrice en ligne et 8 %, une application de planification de la retraite.

Ce texte a d’abord été publié par Benefits Canada. Traduction et adaptation par Simeon Goldstein.

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