De plus en plus offertes dans les régimes d’assurance collective, les garanties facultatives ont le vent dans les voiles. « ­Elles font partie d’une approche flexible qui met les adhérents aux commandes de leur santé et de leur ­bien-être, note ­Malorie ­Doumpa-De ­Grâce, gestionnaire de comptes, garanties facultatives à ­Croix ­Bleue Medavie. C’est une flexibilité qui concerne à la fois la nature des services offerts et la façon d’y accéder et qui permet de combler un besoin selon la situation de chaque participant. »

Elle juge que l’ajout de garanties facultatives est un moyen simple, judicieux et abordable pour les employés de protéger leur avenir dans un contexte d’insécurité financière important. En effet, une étude de ­Croix ­Bleue ­Medavie menée en mars 2021 auprès de 1 000 travailleurs canadiens a révélé que huit employés sur dix considèrent que leur employeur a bien répondu à leurs besoins en matière de santé et de ­bien-être dans la dernière année, mais que 82 % s’inquiètent que leur santé financière soit compromise si une maladie ou une blessure grave les empêchait de travailler.

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« ­Ils sont donc conscients de la précarité de leur situation financière et ils n’ont pas l’esprit tranquille en envisageant l’avenir, observe ­Mme ­Doumpa-De ­Grâce. Ce qui est plus inquiétant encore, c’est qu’ils ne se sentent pas nécessairement capables de remédier au problème. C’est donc une réalité qui entraîne de nombreux risques pour les employeurs parce qu’une personne qui est en position d’insécurité ne va pas être sereine et va parfois chercher à améliorer son sort en changeant d’employeur. »

La même étude a révélé que 66 % des travailleurs sont d’avis qu’il est important de détenir une assurance vie, maladies graves ou accident. Pourtant, seulement 5 % ont souscrit une assurance vie supplémentaire depuis le début de la pandémie et 3 % ont souscrit une assurance maladies graves durant cette période. « ­Les répondants sont donc peu nombreux à prendre les mesures pour bien se protéger, même s’ils reconnaissent l’importance de le faire, mentionne ­Malorie ­Doumpa-De ­Grâce. Le temps requis pour explorer des options ou le processus d’adhésion trop long ou complexe sont parmi les raisons qui ont été évoquées. »

Dès lors, elle croit que l’ajout de garanties facultatives devrait être privilégié par les employeurs. « Elles permettent d’offrir une couverture qui va satisfaire tous les employés, notamment les millénariaux, qui accordent plus d’importance à leur ­bien-être. Actuellement, plus de 80 % des employeurs canadiens ont déclaré avoir déjà ajouté une forme de flexibilité à leur régime d’assurance santé et parmi ceux qui ne l’avaient pas encore offert, 90 % se disent prêts à le faire. La popularité de ces garanties est donc une tendance qui va demeurer. »