De gauche à droite: Pierre-Luc Trudel, Avantages; Carlee Bartholomew, RBC Assurances; Claire Guichard, Schneider Electric

La conférence Régimes collectifs & santé au travail 2023 s’est conclue avec un panel de discussion en lien avec les résultats du Sondage sur l’avenir du travail de Benefits Canada et Avantages publié plus tôt cette année.

Celui-ci s’est notamment intéressé au rôle des politiques de ressources humaines dans l’attraction et la fidélisation du personnel. Les résultats montrent que 44 % des employeurs estiment que leurs principaux problèmes en matière de ressources humaines avaient changé au cours des dernières années.

Près de 61 % des répondants citent le maintien de l’engagement des salariés comme leur principal problème, suivi de la fidélisation (57 %) et de l’attraction du personnel (55 %).

Claire Guichard, vice-présidente des ressources humaines au Canada chez Schneider Electric, affirme que les priorités de l’entreprise française en matière de ressources humaines n’ont pas changé au cours des dernières années, mais se sont accélérées.

« Le salarié est encore plus au coeur des décisions, dit-elle. Il sait ce qu’il ne veut plus. Il y a un aspect mission que l’entreprise doit mettre de l’avant. »

Carlee Bartholomew, vice-présidente régionale, assurance collective à RBC Assurances, constate que les employeurs se penchent beaucoup, actuellement, sur les avantages sociaux offerts aux employés. « Un employé qui a accès à un régime d’avantages sociaux se dit que son employeur se soucie de lui, se sent plus soutenu quant à la gestion de sa vie personnelle et est encore plus engagé lorsqu’il est au travail », mentionne- t-elle.

« On a évolué énormément, ajoute Claire Guichard. La télémédecine, le traitement de l’infertilité, la flexibilité avec les congés sont parmi les améliorations que nous avons apportées. »

Près de la moitié des employeurs qui ont participé au sondage ont déclaré que le développement et le maintien de la culture organisationnelle est un défi critique. « L’employeur doit se poser des questions pour rendre l’environnement de travail plus inclusif et mieux répondre aux besoins des travailleurs en matière de santé financière et de santé mentale », croit Carlee Bartholomew.