Un récent sondage, commandé par Workopolis, révèle que près du deux tiers (65 %) des travailleurs québécois aiment leur emploi actuel. Cela représente 12 % de plus que la moyenne nationale. Cependant, 69 % des répondants québécois affirment qu’ils aimeraient davantage leur emploi s’ils recevaient de meilleurs salaires et avantages sociaux.

Un bon équilibre travail-vie personnelle et des occasions d’apprentissage ou de développement professionnel terminent ce palmarès des trois éléments essentiels que les répondants recherchent chez un employeur potentiel.

Caroline Nadeau, édimestre chez Workopolis a été surprise de certains résultats, notamment de l’écart de 12% par rapport à la moyenne nationale. « Les Québécois sont de nature plus portés à critiquer leur organisation et à se plaindre plus facilement. Or, l’inverse semble aussi vrai », indique-t-elle. «S’ils sont heureux et s’ils aiment leur emploi ils vont le dire avec franchise.»

«Compte tenu de la taille de la société québécoise et de la pénurie de main-d’œuvre qui nous frappera plus fort que dans les autres provinces, les employeurs québécois sont conscients que pour une rétention des meilleurs talents et pour conserver l’engagement de leurs employés il faut les rendre heureux au travail», ajoute-t-elle.

Le sondage révèle également que 10 % des Québécois conservent leur emploi actuel puisque celui-ci aide à payer les factures, alors que 12 % ont peur du changement.

Par ailleurs, les Canadiens âgés entre 35 et 44 ans ont plus de chance d’aimer leur travail que ceux âgés entre 25 et 34 ans.

Enfin, les Québécois prennent les questions de salaire et d’avantages sociaux le plus à cœur, alors que les résidants des Prairies préféreraient un meilleur équilibre travail-vie personnelle.

Caroline Nadeau, Édimestre de Workopolis