La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a vendu tous ses actifs financiers visés par les sanctions occidentales contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La Caisse entend respecter scrupuleusement toutes les sanctions canadiennes prises à l’encontre de la Russie, en vendant ses participations dans les secteurs pétrolier et gazier, ainsi que dans les services financiers.

Le deuxième plus grand gestionnaire de fonds de pension au pays a donc cédé ses participations dans les industries russes visées par les mesures de représailles économiques décidées par le Canada et ses alliés, rapporte Reuters.

Certains actifs ont même été vendus avant que les sanctions internationales soient décrétées. La Caisse a évalué qu’elle avait peu d’intérêt à investir et à être exposé aux décisions de la Russie.

Certes, un investisseur aussi diversifié que la caisse peut difficilement se retirer de toute exposition à la Russie, puisque ce pays est présent dans le calcul de nombreux indices mondiaux. Toutefois, la Caisse affirme n’être plus intéressée à détenir directement des actifs en Russie.

De son côté, l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC) a indiqué ne pas être exposé directement à la Russie. Son exposition indirecte est limitée, car l’institution a évité ce type d’investissements en lien avec la Russie depuis plusieurs années.

L’ Ontario Municipal Employees Retirement System (OMERS) n’a pas apporté de précisions concernant de possibles cessions d’actifs russes. L’institution a cependant précisé qu,elle se conformait aux sanctions.

Canadiens d’acheter de la dette souveraine russe, dans le cadre de la première série de sanctions économiques contre la Russie. en savoir plus

L’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, le plus grand fonds de pension du pays, a déclaré qu’il n’avait pas d’exposition directe à la Russie et que toute exposition indirecte était minime après avoir pris une « décision consciente » il y a des années pour éviter la Russie, a déclaré un porte-parole par courriel.

Le système de retraite des employés municipaux de l’Ontario, qui gère notamment les pensions de la police canadienne, a déclaré qu’il ne commentait pas les changements dans les participations spécifiques mais qu’il se conformait aux lois applicables en matière de sanctions. Il a des investissements dans deux sociétés basées à Londres, V Group et AMS, qui ont des bureaux dans le monde entier, y compris en Russie, selon son site web.

À la suite de l’attaque de l’armée russe contre l’Ukraine, le premier ministre Justin Trudeau a drastiquement limité les transactions entre les Canadiens et la Russie.