Les travailleurs s’attendent à ce que leur environnement de travail ait définitivement changé avec la pandémie, citant le travail à distance et les évolutions professionnelles comme décisives pour maintenir leur loyauté envers leur employeur.
Traditionnellement, les entreprises concentrent souvent leurs efforts de rétention du personnel sur les salariés désengagés ou mécontents.
Pourtant, les employés satisfaits eux aussi se disent désormais prêts à quitter leur employeur. Près de la moitié (48 %) des employés satisfaits se disent ouverts à de nouvelles opportunités, montre un sondage de Zeno Group, relayé par Workplace Insight.
Un travailleur sur quatre se déclare même en recherche active d’un nouvel emploi, dans cette étude menée aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni et en Chine.
Ces mêmes travailleurs constatent que leurs employeurs n’ont pas conscience de l’enjeu, puisque 21 % observent que leur organisation pense que ses employés cherchent un emplois ailleurs.
Une nouvelle culture de travail
Même quand ils se disent satisfaits de leur emploi, les travailleurs des quatre pays étudiés exigent une nouvelle culture de travail capable de répondre à leurs attentes. Ils sont 72 % à ne pas vouloir retourner à l’environnement de travail qui existait avant la pandémie.
Le travail à distance, favorisé par la pandémie, a convaincu au moins 70 % des employés, qui veulent pouvoir travailler hors des murs de l’entreprise au moins plusieurs jours par semaine.
Hormis le travail hybride et la flexibilité, les travailleurs s’attendent à pouvoir s’épanouir professionnellement, et à pouvoir bénéficier d’évolutions de carrière. Pour 73 % des salariés, la possibilité d’évoluer au sein de leur organisation leur procurerait davantage de loyauté envers leur employeur.
Ce qui les satisfait le plus présentement est la sécurité ressentie dans leur emploi. À l’inverse, leur principale insatisfaction réside dans leurs possibilités d’évolution professionnelle.