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Pour recruter des employés dans un marché de l’emploi extrêmement serré et un contexte économique hautement inflationniste, les employeurs n’ont pas vraiment le choix de proposer des salaires plus élevés. Mais ils explorent également d’autres options, selon un sondage de Robert Half.

Pour recruter des professionnels qualifiés, 42 % des employeurs offrent des salaires de départ plus élevés. De plus, 79 % des gestionnaires qui ont augmenté la rémunération de base des nouveaux employés au cours de la dernière année ont également apporté des rajustements au salaire du personnel actuel.

Mais au-delà du salaire, la majorité des employeurs (90 %) ont ajouté des avantages à leur offre de rémunération globale pour attirer et fidéliser leurs employés. Les plus courants sont les ressources en santé mentale (39 %), les horaires flexibles (38 %) et les programmes de bien-être (38 %).

Des attentes élevées

Malgré les efforts des employeurs pour bonifier leur offre d’avantages sociaux, le salaire semble demeurer la priorité des employés. Plus de la moitié (57 %) des employés sondés par Robert Half estiment qu’ils sont sous-payés. En conséquence, 34 % prévoient demander une augmentation d’ici la fin de l’année s’ils n’en obtiennent pas ou si le montant est inférieur à leurs attentes. De plus, près de quatre travailleurs sur dix (37 %) envisageraient de changer d’employeur pour obtenir une augmentation de salaire de 10 %.

Les employés font toutefois des efforts pour prouver à leur employeur qu’ils méritent un salaire plus élevé. Ainsi, 41 % assument des responsabilités qui ne font pas partie de leur description de poste, 27 % acquièrent des compétences ou des certifications nouvelles et pertinentes, et 27 % également font des recherches sur les salaires et font part des écarts à leur gestionnaire.

Par ailleurs, 47 % des professionnels sont plus susceptibles de demander un salaire de départ plus élevé à l’heure actuelle qu’il y a 12 mois. Un pourcentage encore plus élevé (57 %) estiment qu’ils sont en position de force lorsqu’il s’agit de négocier leur rémunération et leurs avantages sociaux.

« Le marché du travail canadien demeure très concurrentiel et les professionnels continuent de bénéficier d’un certain pouvoir lorsqu’il s’agit de négocier pour obtenir une meilleure rémunération et de meilleurs avantages sociaux, affirme David King, directeur général principal canadien chez Robert Half. Pour recruter et maintenir en poste des employés qualifiés, il est essentiel de suivre les tendances actuelles en matière de rémunération, tout en offrant des avantages sociaux qui favorisent le bien-être global des employés. »