Environ le tiers des employés américains pensent que leur employeur ne s’engage pas suffisamment en faveur de l’équité, de la diversité et de l’inclusion, selon une nouvelle enquête de Buck Global.

Le sondage, mené auprès de 700 employés et plus de 200 employeurs, a révélé que 32 % des employés ont déclaré que leur entreprise n’offrait pas suffisamment d’avantages sociaux diversifiés de façon à répondre aux besoins d’une main-d’œuvre diversifiée. Ce pourcentage est par ailleurs plus élevé chez les employés noirs (35 %) et les femmes (35 %).

Parmi les millénariaux, 60 % ont indiqué attendre de leur employeur qu’il fasse preuve d’un engagement envers l’EDI. Plus de la moitié des répondants de ce groupe d’âge (55 %) ont déclaré qu’ils changeraient d’emploi pour obtenir de meilleurs avantages sociaux, et qu’ils souhaiteraient mieux comprendre ces derniers, contre seulement 15 % des baby-boomers.

Le bien-être financier a été cité comme une priorité absolue pour les employés, car plus de la moitié (54 %) des personnes interrogées ont déclaré vivre d’un chèque de paie à l’autre, un pourcentage plus élevé chez les employés noirs (66 %), autochtones (60 %) et hispaniques (56 %).

Près des trois quarts (72 %) des employés ont aussi déclaré vouloir davantage de ressources pour concilier travail et vie privée, ce besoin de soutien étant le plus répandu parmi les employés asiatiques (78 %), hispaniques (78 %) et noirs (76 %).

« Les avantages sociaux offerts par les employeurs, y compris les avantages facultatifs, jouent un rôle central dans le soutien du bien-être et la perception par les employés de l’engagement de leur entreprise à soutenir une culture d’inclusion sur le lieu de travail, souligne Tom Kelly, directeur du département santé de Buck. Nos résultats montrent que l’EDI est une mesure importante pour les employés, en plus d’un régime d’avantages sociaux complet et du soutien au bien-être holistique pour eux-mêmes et les personnes à leur charge. »

Cet article a initialement été publié par Benefits Canada.