Les propriétaires de PME ont peut-être plus tendance à s’intéresser à la vie de leurs employés dans un souci de créer une ambiance de travail agréable, voire familiale, ce qui peut contraster fortement avec les grandes entreprises.

Mais il convient de trouver l’équilibre pour éviter des conséquences inattendues que pourraient provoquer des actions d’un patron trop familier ou généreux, par exemple, rapporte l’Associated Press.

J – I.T. Outsource est une société californienne du secteur des technologies qui a 12 employés à temps plein. Son président Colin Peterson a aidé les travailleurs de plusieurs façons. Il a prêté de l’argent ou sa voiture, recommandé un avocat, fait le taxi pour les accompagner à un rendez-vous médical et remplacé un téléphone intelligent. Et, dit-il, « simplement écouter les inquiétudes d’un employé ayant besoin d’un oreille attentive ou des conseils pour régler un problème ».

Il estime que s’il aide les employés à gérer leurs problèmes, leur rendement s’améliorera et l’entreprise en tirera profit.

Les détenteurs de franchise de deux cafés Tropical Smoothies en Virginie affirment être conscients du fait que leurs employés sont des étudiants. Ce ne sera pas leur dernier emploi, et il ne faut pas que leurs résultats scolaires souffrent à cause de leur travail. Ainsi, ils s’intéressent aux études, aident avec les devoirs et s’assurent que le travail n’interfère pas avec les cours. « Lorsqu’on a une équipe, on veut faire ce qui est juste », affirme Nicole Drake, propriétaire.

Il est toutefois important de s’assurer que la compassion montrée aux employés, notamment s’il s’agit de prêts, de cadeaux ou d’autres avantages, s’applique à tous. Le favoritisme peut rendre l’employeur responsable dans le cas où un employé mécontent entame un procès contre l’entreprise.

Pour Nannina Angioni, avocate spécialisée en droit du travail, il faut établir des critères objectifs pour fournir de l’aide et éviter de donner des conseils personnels. « On peut réconforter la personne sans nécessairement rentrer dans les détails », dit-elle.

Cet article est l’adaptation d’un texte publié par Benefits Canada.