Canada Vie a annoncé le lancement d’un régime enregistré d’épargne-études (REEE) autogéré parrainé par les employeurs.
L’assureur souligne que les employeurs pourront ajouter sans frais ce REEE à leur programme d’avantages sociaux existant.
Dans le cadre de ce nouveau régime, les employés peuvent choisir un régime familial ou individuel. Ils peuvent ensuite y cotiser autant qu’ils le veulent au moyen de retenues salariales, par débit préautorisé ou au moyen de services bancaires en ligne.
En ce qui concerne les placements, les cotisations sont versées dans un fonds de type date cible qui réduit graduellement le niveau de risque à mesure que les bénéficiaires du régime approchent du début de leurs études postsecondaires.
Au moment de décaisser les sommes accumulés, les participants profitent « d’un processus de retrait simplifié et de formulaires simples pour transférer les fonds au bénéficiaires », soutient Canada Vie. Les amis et la famille peuvent également verser des cotisations directement, ou encore ouvrir un REEE secondaire.
Pour le reste, le REEE de l’assureur offre les mêmes caractéristiques et avantages qu’un REEE classique, dont la Subvention canadienne pour l’épargne-études, qui offre 1 $ par tranche de 5 $ que verse l’employé, ainsi que le Bon d’études canadiens, qui offre une subvention initiale pouvant aller de 500 $ à 2 000 $ pour les Canadiens à faible revenu.
« Les REEE sont sans aucun doute la meilleure façon d’épargner pour les études, mais parmi les familles qui en auraient le plus besoin, plusieurs ne profitent pas des subventions pour les études offertes gratuitement, en partie parce qu’elles croient qu’ouvrir un compte de REEE est une tâche complexe et fastidieuse, affirme Marie-Pierre Tremblay, directrice générale, développement des marchés du Québec, client collectif à Canada Vie. Pour remédier à la situation, nous avons conçu le REEE afin qu’il soit facilement accessible au moyen du programme d’avantages sociaux des employés et d’un processus d’adhésion en ligne simplifié. »
Le REEE vient s’ajouter au programme d’épargne souple visant les dettes d’études de la Canada Vie, qui permet aux employeurs de soutenir l’épargne-retraite des diplômés, alors que ceux-ci paient leurs dettes d’études.
Selon Statistique Canada, les frais de scolarité pour les programmes de baccalauréat pour les étudiants canadiens à temps plein s’élevaient en moyenne à 6 838 $ en 2018/2019, une augmentation de 3,3 % comparativement à l’année scolaire précédente.