L’endettement public fait peser une menace nouvelle sur la retraite future des Québécois.

La pandémie pourrait bien avoir des conséquences à long terme sur la santé financière des Québécois.

Près de la moitié d’entre eux (47 %) croient que le haut niveau d’endettement des gouvernements aura des impacts négatifs sur leur situation financière à la retraite, indique un sondage mené par SOM pour ÉducÉpargne.

Cela explique que les Québécois se montrent plus sceptiques quand ils pensent à leur retraite. Trois Québécois sur dix se disent ainsi moins confiants quant à leur projet de retraite.

Compte-tenu de cette inquiétude, les Québécois s’attendent à devoir en faire davantage pour maintenir leur niveau de revenu après leur carrière professionnelle. Plus d’un Québécois sur quatre (26 %) pense devoir faire plus d’efforts que prévu pour bénéficier d’une retraite confortable.

Pourtant, les Québécois ont bien réagi aux soubresauts des marchés financiers qui ont ponctué le début de la pandémie. La plupart d’entre eux (90 %) n’ont pas retiré leurs investissements depuis le début de la pandémie. Seuls 8 % en ont retiré une partie, et une toute partie d’entre eux (1 %) ont choisi de retirer tous leurs placements.

Une partie des Québécois croient également que la pandémie les a préparés à affronter de possibles crises à l’avenir. Ils sont 24 % à se considérer mieux préparés qu’avant, et 63 % à être aussi bien préparés.

Justement, une crise semblable se produira à nouveau, estime une majorité de Québécois (65 %).

« Les Québécoises et les Québécois sont assez résilients dans la gestion de leurs finances personnelles en temps de crise, commente Nathalie Bachand, la présidente du conseil d’ÉducÉpargne. La panique est toujours mauvaise conseillère et la majorité de nos concitoyens semble avoir gardé la tête froide, malgré la situation hors du commun que nous vivons depuis plus de 14 mois. »