Les régimes de retraite ont profité de la bonne santé des actions nord-américaines pour finir l’année 2021 avec des rendements conséquents.

Le rendement médian de BNY Mellon Canadian Master Trust Universe a atteint 4,11 % au quatrième trimestre de 2021. Au 31 décembre 2021, le rendement médian sur un an s’est établi à 9,48 %. BNY Mellon Canadian Master Trust Universe comprend 84 régimes de retraite canadiens d’entreprises, d’universités et d’organismes publics.

« Au cours de ce trimestre et durant toute l’année 2021, le rendement médian de BNY Mellon Canadian Master Trust Universe a enregistré des résultats positifs attribuables aux actions canadiennes et américaines », explique David Cohen, directeur, gestionnaire de GRS Consulting avec Solutions de gestion du risque mondial de BNY Mellon.

Au quatrième trimestre, le rendement médian des actions américaines a réalisé la meilleure performance en s’élevant à 7,35 %, tandis que la pire performance est attribuable aux actions internationales avec un rendement trimestriel de 1,95 %.

Parmi les actifs non traditionnels, le secteur de l’immobilier a obtenu un rendement médian trimestriel de 4,31 %, tandis que les fonds spéculatifs se sont contentés de 0,03 %.

Les régimes de retraite à prestations déterminées ont obtenu un rendement médian de 4,5 % au quatrième trimestre, et un rendement annuel de 8,9 % en 2021, indiquent les données relatives à l’univers des régimes de retraite de RBC Services aux investisseurs et de trésorerie

Cette performance annuelle est en léger retrait comparativement à celle établie en 2020, qui s’élevait à 9,2 % en 2020.

Les actions canadiennes se sont distinguées face aux actions mondiales, avec un rendement de 6,5 % au quatrième trimestre de 2021, soit un rendement annuel de 27,0 %. Les actions internationales ont permis un rendement de 5,3 % au quatrième trimestre de 2021, pour un rendement annuel de 17,1 %.

L’année 2022 sera-t-elle du même niveau? Pour cela, les caisses de retraite devront faire face à de multiples incertitudes.

« Les nouveaux variants de la COVID-19, la crise entre la Russie et l’Ukraine et les hausses imminentes des taux d’intérêt, découlant des pénuries mondiales de main-d’œuvre et des tensions inflationnistes qu’elles provoquent, accroissent le potentiel de volatilité. Les promoteurs de régime devront composer avec un nombre considérable de facteurs de risque en 2022 », prévient Niki Zaphiratos, première directrice générale, Propriétaires d’actifs, Couverture clientèle – Canada, RBC Services aux investisseurs et de trésorerie.