Les deux tiers des employeurs nord-américains estiment que l’éducation sur les avantages sociaux est une priorité.

Seulement 19 % des employeurs canadiens et américains croient que leurs employés possèdent un niveau élevé de compréhension quant à leur couverture, selon une nouvelle recherche de l’International Foundation of Employee Benefit Plans (IFEBP).

D’après l’étude Benefits Communications Survey, les employeurs attribuent les faibles connaissances au fait que la plupart des employés n’ouvrent pas ou ne lisent pas la documentation (80 %), que près de la moitié ne la comprend pas ou que les participants n’en perçoivent pas la valeur (31 %).

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Alors que les avantages sociaux représentent « une partie essentielle de la vie des salariés », Julie Stich, directrice de la recherche à l’IFEBP, déclare qu’il est primordial d’en comprendre la valeur et le fonctionnement.

« Les employeurs constatent la nécessité de simplifier le contenu parfois complexe des couvertures, ainsi que de communiquer dans différentes langues et à plusieurs générations de travailleurs », dit-elle.

Les employeurs se servent de différents outils de communication, dont du matériel imprimé envoyé à la maison (89 %), des courriels (73 %), du matériel imprimé sur les lieux de travail (69 %) ainsi que des sites web internes (66 %) et externes (58 %).

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À ce jour, on constate toutefois que peu d’organisations utilisent des plateformes non traditionnelles, telles la vidéo, les médias sociaux ou les jeux.

Les domaines qui font le plus souvent l’objet d’une communication sont la retraite, les soins de santé et le bien-être ou la santé mentale.

Ce texte est adapté d’un article publié sur le site de Benefits Canada.

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