Le risque d’un décès précoce semble être plus élevé chez les hommes occupant un emploi très physique que ceux qui sont généralement inactifs au travail, selon une étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine.

Des chercheurs néerlandais ont analysé 17 études menées entre 1960 et 2010 sur le lien entre la mortalité et l’activité physique au travail.

Le risque de décès précoce est 18 % plus élevé chez les hommes dont le travail est très physique par rapport à ceux dont le travail implique un faible niveau d’activité physique, et ce, sans égard aux activités réalisées en dehors du travail.

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Fait intéressant, les chercheurs n’ont pas observé le même lien chez les femmes. En fait, c’est plutôt le contraire.

De conclure les chercheurs : « Cette analyse dénote les conséquences néfastes pour la santé des hommes d’un niveau élevé d’activité physique au travail. Les lignes directrices devraient alors faire la distinction entre le fait d’être actif au travail et dans la vie privée. »

Dans un communiqué, on rappelle toutefois que l’activité physique peut jouer un rôle important dans la prévention de maladies non-transmissibles alors que quelque 7 % du fardeau de santé au niveau mondial serait attribuable à l’inactivité.

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