Les organisations peuvent apporter des mesures concrètes pour favoriser le sommeil de leurs employés, avec des impacts significatifs.

Alors que le manque de sommeil peut avoir des conséquences graves, les employeurs peuvent jouer un rôle important pour soutenir leurs travailleurs. 

Les personnes âgées de 18 à 64 ans devraient dormir de sept à neuf heures par nuit, selon l’Agence de la santé publique du Canada. Et 36,3 % de celles qui dorment insuffisamment signalent un stress chronique, contre 23,2 % pour celles qui dorment assez.

Or, le manque de sommeil touche 20 à 30 % de la population. Et même 10 % de la population adulte souffre d’un trouble de l’insomnie, rapporte HR Reporter.

Ces problèmes de sommeil se traduisent par une moindre productivité au travail, où les tâches complexes sont alors plus difficiles à réaliser. Les personnes ne dormant pas assez sont plus susceptibles de ne pas faire assez d’exercice physique, de faire de mauvais choix alimentaires, et d’avoir du mal à réguler leur humeur. Dans les pires cas, l’apnée du sommeil peut conduire à des accidents, parfois mortels.

Même si le sommeil a lieu hors du lieu de travail, l’employeur a un vrai rôle à jouer pour soutenir ses travailleurs. Cela peut consister à ajuster les horaires de travail pour faciliter le sommeil durant la nuit, ou les siestes en journée.

Des traitements, des consultations ou des thérapies cognitivo-comportementales peuvent aussi être ajoutés dans l’offre d’avantages sociaux.

Le défi de l’employeur est surtout de reconnaître que le manque de sommeil est un enjeu invisible, car il demeure souvent inaperçu jusqu’à ce qu’il entraîne des conséquences sur la santé.