Participer à des réunions fait partie des premières motivations du retour au bureau.

Le retour au bureau pourrait bien se faire davantage en salle de réunion que dans les bureaux individuels ou dans les aires ouvertes.

Pourtant, dans le monde d’avant la pandémie, les réunions étaient couramment perçues comme du gaspillage de temps, rappelle Le Monde.

Et pour éviter le retour du sentiment de rejet envers les réunions, des entreprises renomment les salles de réunion en « centres névralgiques » (war rooms, en anglais) ou en « espaces projets ».

Dans le monde d’aujourd’hui, où chacun a travaillé isolément à domicile, la demande est forte de participer à des réunions, afin de ressentir l’appartenance à une communauté. Or, cette demande se heurtera aux exigences sanitaires, car ce sont ces moments collectifs partagés dans une même pièce qui sont les plus propices à la diffusion due la Covid-19.

Quelle place pour les absents?

Quel que soit le nom qu’on attribuera aux salles de réunion, il faudra désormais laisser une place aux absents, puisque tout le monde ne pourra pas participer en raison des mesures sanitaires.

Il faudra particulièrement veiller à laisser de la place aux femmes, qui pourraient télétravailler davantage que les hommes. Une conséquence de ce déséquilibre est que la voix des femmes risque d’être moins entendue lors des réunions, ces moments qui deviendront essentiels pour se sentir membre de la communauté.

Plus généralement, si une catégorie de travailleurs est moins représentée durant ces rencontres, le rôle de l’organisation sera de veiller à ce que leur voix demeure aussi entendue que celle des salariés présents physiquement.