Alors que de nombreuses personnes ne comptent pas le trajet au bureau comme faisant partie de la journée de travail, il s’agit dans les faits de la partie la plus dangereuse, affirme un chercheur américain.

Charles Calderwood est professeur à l’université Virginia Tech et fondateur du Work, Stress and Recovery Lab, constitué de chercheurs qui étudient l’impact du stress professionnel sur les accidents de la route lorsqu’on se rend et que l’on revient du travail.

Cinquante employés de l’université ont évalué leur niveau de stress pendant deux semaines. On a suivi leur conduite grâce à une application mobile qui mesure les manœuvres, les excès de vitesse et l’utilisation soudaine des freins.

Sans surprise, rapporte la radio de Virginia Tech, les employés qui étaient de mauvaise humeur à la fin de la journée de travail conduisaient de façon moins sécuritaire.

Par contre, un stress motivationnel peut avoir une incidence positive sur la conduite.

Pour le Dr Calderwood, la confirmation que les sentiments négatifs ont une incidence sur la conduite laisse croire que d’autres études pourraient examiner les façons d’améliorer l’état d’esprit des travailleurs afin d’améliorer la sécurité routière pendant l’heure de pointe.