Bien qu’employeurs et employés reconnaissent la valeur d’examiner le travail flexible, les divergences surgissent quant à l’inclusion dans le Code canadien du travail d’un droit de le demander.

C’est l’un des résultats de la consultation fédérale au sujet des conditions de travail souples présentés dans un rapport du ministère de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail.

La souplesse semble être le mot d’ordre dans bien des entreprises au pays. Au cours des cinq dernières années, près des deux tiers (73 %) des employés ont sollicité davantage de flexibilité, principalement en ce qui concerne les horaires et les lieux de travail.

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Les firmes ont acquiescé à la majorité des demandes, alors que trois participants sur dix n’ont pas été accommodés.

Trente pour cent (30 %) des répondants ont affirmé que les conditions souples faisaient partie des politiques de travail et 35 % qu’elles étaient couvertes par une convention collective. Il s’agit de pratiques informelles dans 36 % des cas.

Parmi les avantages associés à des conditions de travail souples, les répondants au sondage ont noté les suivants : réduction de l’absentéisme, augmentation de l’implication et de la productivité des employés, meilleure santé, renforcement du recrutement et de la rétention des effectifs ainsi qu’une plus grande participation des travailleurs touchés par des maladies chroniques, d’invalidité ou de problèmes de santé mentale.

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On souligne également les effets positifs sur certaines catégories précises de travailleurs, dont les aidants naturels, la génération Y et les personnes handicapées.

Soulignons toutefois que les femmes représentaient une majorité importante (73,7 %) des répondants au sondage, ce qui ne constitue pas une représentation proportionnée de la main-d’œuvre canadienne.

Cet article est adapté d’un texte publié sur le site de Benefits Canada. Pour en lire davantage (en anglais), cliquez ici.

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