Si les partys de bureau sont l’occasion idéale pour célébrer les réalisations de l’année et s’amuser entre collègues, ils sont aussi, à l’occasion, le théâtre de débordements – alcoolisés ou non – qui ne sont pas sans conséquence sur la crédibilité de certains employés.

Selon l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, prés de la moitié des travailleurs affirment qu’un collègue ou un patron a déjà perdu de la crédibilité à leurs yeux à la suite d’un comportement qu’il aurait eu lors des festivités de fin d’année.

« Il serait regrettable qu’un excès d’entrain ait des conséquences permanentes sur votre réputation professionnelle. Rappelez-vous que les critères de crédibilité sont propres à chacun et qu’une action qui vous semble anodine peut vous être fatale aux yeux d’un collègue », souligne Francine Sabourin, CRHA de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés.

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Afin d’éviter les débordements (et l’enthousiasme un peu trop prononcé de certains fêtards), les organisations peuvent notamment rappeler que la tenue vestimentaire doit être de bon goût, limiter les consommations d’alcool, intervenir dès que des comportements inappropriés surviennent et s’assurer que des taxis sont disponibles pour raccompagner les employés pour qui les tentatives de limiter la consommation d’alcool n’auraient pas été un franc succès.

Soigner sa cyberréputation

Avec les médias sociaux, adopter un comportement relativement approprié lors des partys de bureau ne suffit plus. En effet, les barrières entre la vie personnelle et professionnelle s’effritent, si bien qu’une photo compromettante du Nouvel An publiée par un « ami » peut facilement devenir le sujet de discussion favori des employés du département au retour des vacances. En réalité, ce sont 43 % des travailleurs qui n’ont pas toujours le réflexe de penser à l’impact que peuvent avoir leurs publications sur leur crédibilité.

« Selon l’adage, il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. En raison du caractère viral et indélébile des médias sociaux, vaut mieux le faire 20 fois avec d’y publier quelque chose! », mentionne Mme Sabourin.

Car si la crédibilité prend des années à construire, elle peut s’effondrer en un instant, aussi festif soit-il.

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