Malgré les défis auxquels fait face le secteur des régimes de retraite à cotisation déterminée, l’amélioration continue de l’offre des fournisseurs de services est un aspect très positif qu’il convient de souligner.

Lors du Benefits and Pension Summit organisé par nos collègues de Benefits Canada la semaine dernière, Louise Koza, directrice de la rémunération globale à l’Université Western, a vanté les efforts consacrés à améliorer les technologies, les services, les programmes d’éducation et l’administration des régimes CD.

« C’est très différent de ce qu’on voyait il y a dix ans », dit-elle.

À lire : Pourquoi offrir un régime de retraite?

Mme Koza se monte toutefois plus critique envers le désir permanent d’effectuer de petites modifications chez les comités d’investissement, les actuaires, les avocats, les consultants et les gestionnaires d’actif. « Je comprends le principe de la souplesse, mais on n’est pas très souple s’il nous faut six mois pour signer un contrat d’investissement ou une entente de services », dit-elle.

Joe Nunes, président d’Actuarial Solutions, siégeait sur le même panel que Mme Koza. Celui-ci a également loué le travail effectué pour créer des outils et des infrastructures au cours des deux dernières décennies. Le faible niveau de cotisation demeure un souci, par contre.

« Nous devons poursuivre nos efforts d’amélioration continue car, au bout du compte, je crois que [les régimes de capitalisation] accueilleront la grosse majorité de l’épargne-retraite », dit-il.

À lire : Réforme du RRQ : les employeurs ne sont pas prêts