L’impartition de la fonction de chef des placements (OCIO) semble être en train de gagner des adaptes auprès des promoteurs de régimes de retraite à cotisation déterminée (CD).

Il s’agit là de faire appel à des services d’un consultant pour la sélection et le suivi des options de placement, la gestion des fournisseurs et les pratiques de gouvernance.

« Les promoteurs ont besoin de plus d’aide », observe Jillian Kennedy, associée chez Mercer. Pour elle, certaines réunions avec des promoteurs sont des séances d’information sur les responsabilités de gouvernance.

« Dans certains cas, les services d’impartition d’un consultant, qui gère certaines choses au nom du promoteur sur le plan de la gouvernance, sont très, très attrayants », dit-elle.

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Il existe, cependant, des inconvénients. « En choisissant le modèle OCIO, on est à la merci des sélections du fournisseur OCIO quant aux options de placement », observe Dianne Tamburro, vice-présidente à Accompass.

Il n’y a donc pas le même degré de personnalisation afin de répondre à la démographie de la main-d’œuvre de l’entreprise. « Pour ceux qui peuvent bien vivre avec moins de surveillance, cela peut représenter la bonne approche », dit-elle.

Soulignons toutefois que le promoteur a toujours une responsabilité fiduciaire envers ses employés. Il faut donc agir avec prudence dans la sélection d’un fournisseur et surveiller ses actions.

Cet article est adapté d’un texte publié par notre publication sœur Benefits Canada. Pour en lire davantage (en anglais), c’est par ici.

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