Il existe une corrélation positive entre les horaires flexibles et l’augmentation de la productivité, selon un sondage de Robert Half, qui constate également que la plupart des travailleurs atteignent leur pic de productivité au même moment dans la semaine.

Qu’ils travaillent du bureau ou de la maison, les travailleurs sont plus performants le lundi et le mardi, révèle le sondage. Des résultats similaires avaient été obtenus en 2019, avant l’essor du travail hybride.

Mais même à l’intérieur d’une journée de travail, les moments de grande productivité semblent assez clairement définis : en matinée (de 9 h à midi) et en début d’après-midi (de 13 h à 16 h). Les travailleurs sont en revanche peu nombreux à accomplir des tâches sur l’heure du midi et en soirée.

Si les horaires flexibles permettent aux employés de travailler au moment où ils sont le plus productifs, ils sont souvent bloqués dans leur élan par les réunions. Ils identifient en effet les réunions et appels inutiles comme principal obstacle à leur productivité (34 %), suivies des conversations avec les collègues (25 %).

Signe que les formes de travail flexibles font maintenant partie intégrante de l’organisation du travail au pays, 67 % des employés estiment que leur patron se soucie davantage de leur contribution à l’entreprise que du moment et de l’endroit où ils travaillent.

Une autre étude menée par Robert Half montre que 31 % des gestionnaires n’ont pas d’objection à ce que leurs subordonnés directs travaillent moins de 40 heures par semaine, pourvu que le travail soit fait.

Finalement, 23 % des professionnels ont déclaré être tout aussi productifs quel que soit l’endroit d’où ils travaillent, alors que 42 % ont l’impression d’en faire plus lorsqu’ils travaillent de la maison. Ceux qui se rendent au bureau s’estiment plus performants dans un espace privé (42 %) que dans un espace collaboratif (14 %).

« Lorsqu’ils mettent en œuvre un horaire flexible, les gestionnaires doivent établir des attentes claires, cultiver une culture qui favorise la confiance et décourage la microgestion, ainsi que mettre en place des mesures de rendement fondées sur les résultats, soutient David King, premier directeur général canadien chez Robert Half. Parallèlement, les travailleurs doivent livrer un travail de qualité, respecter les échéances et maintenir des voies de communication ouvertes avec leur gestionnaire et leurs collègues pour veiller à ce que les objectifs opérationnels soient atteints. »