Les employés sont généralement emballés par les abonnements au gym ou les massages payés, mais ce sont pourtant les couvertures traditionnelles d’invalidité, de maladie grave ou d’assurance vie qui les sauveront si une catastrophe survient.

Brent Delveaux, consultant en avantages sociaux à TRG Group Benefits & Pensions, à Vancouver, est d’avis que les employés tendent à être plus intéressés par les couvertures « transactionnelles », comme les soins paramédicaux, les soins dentaires ou les soins de la vue.

« Mais peu importe leur revenu, la plupart des gens peuvent se payer des lunettes ou des séances de physiothérapie même si ces services ne sont pas complètement couverts par leur régime. Ce n’est pas le cas pour certains médicaments très onéreux », explique-t-il.

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Dans cette optique, le promoteur du régime doit comprendre à quel point les couvertures d’assurance « de base » sont importantes, affirme-t-il.

« Les petits employeurs ne voient peut-être pas des réclamations d’assurance vie ou d’invalidité très souvent. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’une seule de ces situations qui survient et tout le monde dans l’entreprise va comprendre l’importance des ces couvertures », soutient-il.

Gary Kawaguchi, président de PRL Benefits, croit lui aussi que les couvertures axées sur l’assurance sont bien plus importantes que les services paramédicaux. Selon lui, les employeurs doivent envisager des pertes « catastrophes » et, pour y répondre, mettre en place des couvertures « catastrophes » (assurance vie, invalidité, maladie grave, etc.) avant n’importe quel autre type d’avantages offerts aux employés.

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Une philosophie des avantages sociaux

Les employeurs ont également besoin de déterminer dès le départ leur philosophie par rapport aux avantages sociaux.

« Les avantages sociaux font partie de la rémunération globale. Cela signifie que vous avez à vous ajuster aux conditions offertes par l’industrie dans laquelle vous évoluez, parce que c’est dans ce secteur précis que vous avez besoin de recruter et de retenir les employés », affirme Gary Kawaguchi.

« Une fois que vous serez bien couverts pour les pertes « catastrophes », vous pourrez offrir une multitude d’autres choix d’avantages sociaux à vos employés », conclut-il.

Ce texte a d’abord été publié sur SmallBizAdvisor.ca. Traduction et adaptation par Pierre-Luc Trudel.

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