Alors que plus de la moitié (53 %) des Canadiens estiment que l’anxiété et la dépression sont une « épidémie » au pays, les services en santé mentale constitueraient l’élément le moins bien financé du système de santé.

Ce sont deux des conclusions d’une récent étude de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM).

La majorité (86 %) des participants au sondage sont d’avis que le gouvernement fédéral devrait financer les services de santé mentale au même niveau que les services de santé physique.

Les troubles mentaux représentent environ 23 % du fardeau total des maladies, mais le Canada n’y consacre que 7,2 % de son budget de santé.

Fait intéressant, 59 % des Canadiens âgés de 18 à 34 ans considèrent que l’anxiété et la dépression sont une épidémie, suivies de près par les dépendances (56 %), puis les problèmes de santé physique comme les cancers (50 %), les maladies cardiovasculaires et les AVC (34 %), le diabète (31 %) et le VIH/SIDA (13 %).

L’ACSM demande une nouvelle législation afin de répondre aux besoins de santé non satisfaits en matière de santé mentale et faire en sorte que les services en santé mentale et en santé physique soient sur un pied d’égalité.

« Les Canadiens souffrent en ce moment de problèmes de santé que nous pouvons prévenir et gérer avec le soutien approprié », soulève le Dr Patrick Smith, chef de la direction nationale de l’ACSM.

« En faisant la promotion et l’intégration d’une approche de soins par étapes au sein de la prestation de services en santé mentale, une qui jumelle les personnes aux services qui répondent adéquatement à leurs besoins, les Canadiens pourront avoir accès aux services appropriés, au moment approprié. »