Les marchés complexes et les faibles rendements font en sorte que les gestionnaires de fonds ont tout intérêt à se centrer sur leurs activités premières. Les activités qui sortent de ce cadre-là peuvent avantageusement être données en impartition, soutient un sondage publié par la firme State Street.

L’étude a été menée conjointement avec la firme KPMG auprès de gestionnaires de fonds canadiens. La compagnie State Street fournit elle-même des services financiers aux investisseurs institutionnels. Parmi les activités qui sont souvent données en impartition, on retrouve souvent la comptabilité des fonds communs et les différents systèmes informatiques.

« Les gestionnaires de fonds voient l’impartition comme une approche de plus en plus utile pour renforcer leurs compétences premières. Ils peuvent être ainsi être plus flexibles et s’adapter rapidement au marché, ce qui est devenu des différenciateurs-clés dans l’industrie », dit Kevin Drynan, vice-président principal de State Street’s Global Services business pour le Canada.

Activités essentielles
Le sondage mené auprès de gestionnaires de fonds canadiens visait à connaître leurs raisons de recourir à des services d’impartition et à mesurer le succès de ces démarches. Le principal avantage cité par les gestionnaires de fonds a été la capacité à se centrer sur ses activités premières (près de 30 % des répondants). Les activités considérées essentielles sont habituellement la gestion des investissements et le développement des affaires.

La possibilité de confier la comptabilité des fonds à une firme externe a été vue comme un avantage par 25 % des répondants. D’autres répondants ont souligné que la sous-traitance permet de pénétrer de nouveaux marchés sans assumer la totalité des coûts fixes liés à cette démarche.

Économies surtout à long terme
Les économies de coûts en général ont été mentionnées par environ 17 % des répondants. Selon State Street, les économies de coûts à court terme ne représentent qu’une partie de la stratégie. « Les économies les plus significatives vont habituellement se produire à long terme, au fur et à mesure que l’impartition permet de se détacher de l’obligation de mettre à jour certains systèmes et expertises. Les gestionnaires de fonds doivent opérer efficacement à travers différentes devises, catégories d’actions, places boursières et produits sous-jacents. L’impartition permet de rendre plus certaines les projections de coûts de développement », note-t-on dans l’étude.

Lorsque les firmes de gestions de fonds choisissent un fournisseur, elles privilégient certains critères révèle le sondage. Les critères qui arrivent en tête de liste sont une structure de coût claire, des technologies très à jour, une expérience confirmée dans l’industrie et un service axé sur le client.