La grande majorité des régimes de retraite ont l’intention de mettre à jour leur modèle de gouvernance au cours des 12 prochains mois.

C’est du moins la conclusion d’un rapport de State Street Corporation, intitulé Pensions with Purpose: Meeting the Retirement Challenge, qui a sondé 400 professionnels du domaine de la retraite dans 20 pays.

Les répondants constatent la faiblesse de l’expertise de leurs comités de retraite dans certains domaines critiques; 45 % prévoient augmenter les possibilités de formation et d’éducation pour les membres des comités.

Environ un tiers (32 %) des répondants définit comme étant « très forte » la capacité du conseil à penser au-delà des questions à court terme pour s’attaquer aux facteurs stratégiques à plus long terme.

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Seulement 36 % estiment que le comité possède une compréhension « très bonne » des risques auxquels fait face le régime tandis que 38 % croient que le comit a un niveau élevé de littératie en matière de placements.

« Bien qu’il n’y ait pas de stratégie unique qui résoudra l’ensemble des défis de l’industrie, les meilleurs régimes mettent en œuvre des cadres de gouvernance plus rigoureux et des stratégies de gestion de risque plus avancées, en plus d’embaucher des talents plus diversifiés et spécialisés, afin d’atteindre des objectifs à long terme », constate Martin J. Sullivan, directeur des solutions pour les propriétaires d’actifs nord-américains à State Street.

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L’étude a également constaté que les régimes continueront à diversifier leurs stratégies d’investissement : 83 % ont démontré un intérêt modéré ou élevé dans les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Les placements alternatifs représentent également une clé pour stimuler les rendements, en particulier l’immobilier et les fonds de couverture. Pourtant, 46 % des répondants ont constaté un manque de transparence quant aux risques liés à ces types d’investissements.

La recherche a révélé que près des deux tiers des régimes subissent de la pression pour réduire les coûts et que 80 % prévoient fusionner des régimes pour en améliorer l’efficacité et la surveillance.

Ce texte est adapté d’un article publié sur le site de notre magazine sœur Benefits Canada.

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