Les taux de participation aux régimes CD et REER facultatifs sont somme toute satisfaisants, mais laissent place à l’amélioration, selon le Rapport 2013 d’analyse comparative sur les régimes de capitalisation de la Great-West.

En effet, 81 % des employés des 392 entreprises sondées, qui offrent un ou tous ces régimes, cotisent au régime CD proposé, alors que 61 % cotisent au REER.

« Bien que ces données soient fort positives, lorsque 20 à 40 % des employés admissibles à leur régime de retraite facultatif en milieu de travail n’y participent pas, c’est qu’il y a place à l’amélioration, » indique Jeff Aarssen, vice-président principal, Services de retraite collectifs de la Great-West.

Adhésion obligatoire

Selon la Great-West, la solution serait l’adhésion obligatoire, afin d’ainsi accroître la participation des employés. « Nous savons que certains répondants sont craintifs à l’idée de rendre l’adhésion obligatoire parce qu’ils associent d’emblée l’augmentation du nombre d’adhésions à une hausse des cotisations patronales, » ajoute-t-il.

M. Aarssen rassure les employeurs en affirmant qu’il est possible de rajuster leur taux de cotisation de contrepartie pour compenser la hausse du taux de participation.

Par ailleurs, les employés sont aussi craintifs par rapport à l’inscription obligatoire. Ils verraient une telle cotisation comme une perte plutôt que comme un gain à long terme.

Pour Ken Millard, vice-président, Comptes nationaux de la Great-West, c’est aux employeurs de démontrer l’avantage de l’adhésion à un régime.

« Lorsqu’un employeur ajoute 25 cents à chaque dollar que le participant verse au régime, on peut considérer cette cotisation comme un taux de rendement automatique de 25 %, explique-t-il. Un message aussi percutant peut faire réfléchir les participants qui ne tolèrent pas les pertes. »

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