Lorsqu’il est question de salaire, de promotion, de décisions importantes et de déplacement, les femmes d’affaires du Canada affirment que le « plafond de verre » est un défi important pour elles. C’est ce qui ressort d’un sondage mené par Ipsos Reid, pour le compte de Randstad Canada, auprès de 500 femmes occupant un poste de gestion ou de direction au Canada.

Les femmes sondées disent constater une différence avec leurs collègues masculins en ce qui concerne les salaires. Soixante-dix-sept pour cent (77 %) des femmes sondées croient qu’il existe toujours une différence modérée (39 %) ou importante (37 %) entre le salaire que gagne un homme qui occupe un poste de direction et celui d’une femme occupant le même poste.

Seulement 7 % des femmes d’affaires canadiennes considèrent que leur salaire est équivalent à celui de leurs collègues masculins et 16 % affirment qu’il y a une petite différence.

Selon Delphine Robert, directrice marketing chez Randstad Canada constate une progression de la notion d’égalité des chances dans le milieu de travail au Canada, mais affirme qu’il reste toujours beaucoup à faire.

Une proportion encore plus élevée (92 %) de femmes observe que les chances d’obtenir une promotion ne sont pas du tout les mêmes quand on est une femme que quand on est un homme. Quant à la prise de décisions importantes, 72 % d’entre elles estiment que leurs collègues masculins ont plus souvent l’occasion d’en prendre.

Les femmes d’affaires canadiennes sont près de 70 % à croire que ce sont encore les hommes qui se voient attribuer les meilleurs postes, tâches ou projets, alors que 83 % d’entre elles considèrent que leurs collègues masculins ont plus d’occasions de voyager pour les affaires qu’elles.

« D’après les résultats du sondage, il est clair qu’une grande division est constatée dans le milieu du travail et nous avons beaucoup de chemin à faire lorsqu’il s’agit du salaire, des promotions, des occasions de prise de décisions, des postes et des voyages d’affaires, croit Mme Robert.

Les organisations ont de la difficulté à retenir les femmes les plus talentueuses en raison de la persistance du plafond de verre. Pour faire éclater le plafond de verre, nous devrons bien faire comprendre les obstacles auxquels les femmes font face. »