Les avantages sociaux accordés par les employeurs canadiens présentent de fortes disparités d’une catégorie de travailleurs à l’autre.

Les employeurs canadiens proposent des avantages sociaux fort différents selon les groupes de travailleurs. Et ces écarts se maintiennent à un niveau élevé, malgré de récents progrès, indique un rapport de Mercer Marsh Benefits.

Certains avantages demeurent encore largement minoritaires, alors qu’ils sont réclamés par les travailleurs, relève HR Reporter.

Ainsi, le tiers (33 %) des employeurs proposent des bilans de santé, pourtant demandés par les travailleurs de la génération Z. Seuls 5 % des organisations proposent des dépistages par tests génétiques. Quant aux allocations d’adoption et de maternité de substitution, elles ne sont offertes que par un employeur sur dix.

Or, certaines catégories de travailleurs sont largement exclues de ces avantages, qui bénéficient le plus souvent aux non-syndiqués, aux travailleurs payés à l’heure, et aux cadres. Les employeurs devraient inclure les autres groupes d’employés, pointe l’enquête de Mercer Marsh Benefits.

Des progrès ont toutefois été observés, puisque plus de la moitié des travailleurs bénéficient désormais de services de télémédecine (55 %), ou de soutien en matière de budget ou de bien-être financier (51 %).

De plus en plus d’organisations offrent aussi des programmes de lutte contre la stigmatisation et pour l’éducation à l’autogestion de la santé (64 %), un réseau de thérapie virtuelle (57 %), ou une formation à la santé mentale pour les cadres (49 %).