Le Québec détient la plus haute proportion de femmes membres de conseils d’administration (CA) parmi les quatre plus grandes provinces canadiennes.
La Colombie-Britannique se place en dernière position parmi les provinces qui comptent plus de dix sociétés faisant partie du classement Financial Post 500. Le Québec se trouverait néanmoins derrière la Nouvelle-Écosse et le Saskatchewan.
Au niveau national, la représentation des femmes aux CA est passée de 10,3 % en 2011 à 12,1 % en 2013, révèle l’Enquête Catalyst 2013 : les femmes membres de conseils d’administration selon le classement Financial Post 500. Au Québec, la proportion est de 19,8 %.
Alors que ces chiffres semblent optimistes, le rapport constate que 36 % des sociétés ne comptent toujours pas de femme parmi leur conseil d’administration, incluant 41,7 % des sociétés ouvertes.
« Malgré les chiffres globaux, nous sommes heureux de constater qu’il y a eu une croissance du nombre de femmes au sein des conseils d’administration de sociétés ouvertes », note Alex Johnston, directrice exécutive de Catalyst Canada.
Le plus haut taux de représentation des femmes se trouve dans les sociétés du secteur des services (23,2 %), alors que le plus bas taux est dans le secteur d’extraction de gaz et de pétrole (7 %).
« Les sociétés à travers le pays commencent à adhérer à ce que Catalyst a toujours su : la diversité des sexes au sein des conseils d’administration comporte de grands avantages pour les sociétés sur le plan de la prise de décision, permet d’obtenir de meilleurs résultats et renforce le niveau de compétitivité économique », ajoute Mme Johnston.
Le programme de Catalyst Women on Board fait la promotion de la nomination des femmes au sein de conseils d’administration en jumelant des femmes avec des mentors. Pour 2013, on compte 19 femmes membres d’un conseil contre 11 en 2011.
On souligne également que la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) propose d’imposer la nomination de femmes aux conseils d’administration des sociétés inscrites à la Bourse de Toronto, une « initiative positive » selon Catalyst.
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