Plus de la moitié des professionnels canadiens s’attendent à la disparation d’un nombre important de postes au cours des cinq prochaines années.

Selon un sondage de Mercer sur les tendances de travail, 54 % des professionnels prévoient que dans leurs organisations, au moins un poste sur cinq n’existera plus dans cinq ans.

Pour faire face à cette nouvelle réalité, les entreprises doivent mettre l’accent sur l’innovation. Celle-ci fait partie de la planification pour 2018 de près de toutes les entreprises sondées.

Ilya Bonic, président du domaine Carrière de Mercer, a souligné l’« enthousiasme palpable » des cadres à l’égard de la transformation du monde du travail. Ils recherchent l’évolution continue plutôt que des transformations épisodiques afin de demeurer concurrentiels. Ils reconnaissent que, pour faire progresser leur entreprise, il faut une combinaison de compétences humaines et de technologies numériques poussées. »

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Le tiers (32 %) des entreprises les plus susceptibles de subir des perturbations créent des équipes de travail plus centralisées, affirme-t-on dans un communiqué.

Le sondage a également permis de constater les préoccupations des employés à l’égard de leurs finances.

En moyenne, les employés y consacrent six heures par semaine. Toutefois, ce n’est que le quart (26 %) des entreprises canadiennes qui possèdent des politiques de santé financière.

« Les entreprises qui diminuent les craintes des employés quant aux besoins de base et qui les aident à se concentrer sur leurs aspirations professionnelles seront récompensées par une main-d’œuvre plus fière, plus passionnée et plus déterminée », conclut M. Bonic.

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