En raison de leur importante dette d’études, bien des employés qui ont nouvellement fait leur entrée sur le marché du travail peinent à épargner en vue de leur retraite. Un projet pilote de la Great-West pourrait leur venir en aide.

L’assureur a mis à l’essai un programme de retraite et d’épargne facultatif auprès de certains employeurs et employés admissibles. En vertu de ce programme, à mesure qu’un participant rembourse son prêt étudiant fédéral ou provincial, une cotisation patronale de contrepartie correspondant à son paiement est versée à son régime de retraite et d’épargne collectif.

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« C’est une approche simple qui répond au besoin d’accroître la souplesse des régimes. Plus important encore, grâce à cette approche, l’épargne devient un objectif pertinent et atteignable pour les personnes qui doivent composer avec le remboursement de leurs prêts étudiants », explique Jeff Macoun, vice-président exécutif, Clients collectifs, de la Great-West.

Le projet pilote devrait être lancé au cours du premier trimestre de 2018 et continuera d’évoluer à mesure que Great-West recueillera les résultats et les commentaires de ses clients.

Selon des données du Consortium canadien de recherche sur les étudiants universitaires, les Canadiens qui font leur entrée sur le marché du travail ont contracté en moyenne une dette d’études de près de 27 000 $ qu’ils mettent environ dix ans à rembourser. Cet obstacle financier empêche bon nombre de diplômés de se constituer une épargne tôt dans la vie.

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