L’épargne constitue un « défi presque impossible à gagner » pour plus du tiers (36 %) des Québécois de la génération Y, affirme une étude de TD Canada Trust.

Les jeunes seraient aux prises avec des défis financiers dont n’avaient pas à se soucier des générations précédentes dans la vingtaine, comme le remboursement de prêts étudiants élevés et un marché de travail difficile.

Rappelons que la génération Y couvre généralement les personnes nées entre la fin des années 1970 et le début des années 2000.

« Il ne fait aucun doute que le marché de l’emploi est plus restreint, que les frais d’université sont plus élevés et que la croissance des salaires est plus faible pour les jeunes d’aujourd’hui, affirme Simon Leclerc, directeur de succursale à TD Canada Trust.

« Toutefois, avec un peu de planification et de discipline, les jeunes peuvent jeter les bases d’un solide avenir financier et faisant un suivi assidu de leurs fonds et en élaborant un plan d’épargne et de dépenses. »

Parmi les obstacles à l’épargne les plus courants, on constate :

  • Des salaires trop bas pour couvrir les frais de subsistance (45 % des personnes de la génération Y comparativement à 34 % des baby-boomers)
  • La tentation de vivre au-dessus de ses moyens (36 % des personnes de la génération Y comparativement à 19 % des baby-boomers)
  • Le paiement des frais de scolarité (34 % des personnes de la génération Y comparativement à 15 % des baby-boomers)
  • Les dettes associées aux cartes de crédit, aux prêts et aux lignes de crédit (32 % des personnes de la génération Y comparativement à 22 % des baby-boomers)

L’étude de TD porte sur la capacité des baby-boomers et des personnes de la génération Y d’épargner dans la vingtaine.

Quelque 6 014 Canadiens ont participé au sondage personnalisé en ligne entre le 10 et 25 janvier.