L’Association des gestionnaires de portefeuille du Canada (AGPC), l’association du secteur financier regroupant des membres diversifiés composés notamment de particuliers, de caisses de retraite, de compagnies d’assurance, de fondations et de fonds de dotation, demande aux gouvernements fédéral et provinciaux de synchronise leurs initiatives de réforme de retraiteindividuelles pour qu’elles ne comportent pas d’objectifs contradictoires qui nuisent aux investisseurs canadiens.

« Devant la réalité démographique émergente d’une population vieillissante et à la lumière des événements économiques de la dernière décennie, lesquels ont eu une incidence néfaste sur les fonds de nombreux régimes de retraite ainsi que sur l’ensemble des actifs de base de l’épargne-retraite, il appartient au gouvernement de s’assurer que les nouvelles politiques gouvernementales ne contribueront pas à réduire ou à freiner l’épargne », a déclaré Katie Walmsley, présidente de l’association nouvellement rebaptisée qui se compose de 140 sociétés de gestion de portefeuille gérant une part importante des 2,4 billions de dollars du secteur canadien de la gestion de placements.

Elle ajoute : « La TVH est un parfait exemple de la mesure dans laquelle une taxe à la consommation est en opposition avec la constitution de patrimoine et l’épargne-retraite. Cela freine et compromet l’atteinte des objectifs d’épargne, en particulier lorsqu’un investisseur demande des conseils auprès de professionnels externes afin de diversifier ses avoirs et d’optimiser le rendement du capital investi. »

Étendre les régimes d’épargne-retraite
En plus de militer contre l’augmentation de l’impôt sur l’épargne, l’AGPC s’emploie à promouvoir et à encourager activement l’expansion des régimes d’épargne-retraite pour de nombreux Canadiens qui travaillent à leur compte ou dans un secteur qui ne propose pas de régime de retraite officiel.

L’AGPC se prononce également en faveur d’une solution nationale à cette problématique, qui nécessite une approche synchronisée des gouvernements fédéral et provinciaux à l’égard des enjeux cruciaux auxquels feront face les clients du secteur de la gestion de placements au cours des prochaines années. « L’épargne-retraite représente l’un de ces enjeux cruciaux qui constituent une priorité pour nous », a ajouté Mme Walmsley.

Une plus grande collaboration
À titre d’association faisant la promotion des normes régissant ce secteur, l’AGPC est convaincue que les provinces et le gouvernement fédéral peuvent travailler en collaboration afin de mettre fin à l’approche fragmentée actuelle qui va à l’encontre des objectifs communs de la réforme des pensions. Toutefois, l’association craint que l’accent soit mis sur la réforme de certains règlements en matière de pensions et que les lois en matière d’impôt sur le revenu ayant une influence inopinée sur l’épargne-retraite ainsi que sur les régimes de retraite soient laissées de côté. L’AGPC continue de demander une réduction de la TVH relativement aux frais de gestion de placements.

« Plusieurs gouvernements provinciaux veulent obtenir des commentaires sur la façon de répondre aux besoins considérables en matière d’épargne-retraite », a indiqué Mme Walmsley. « Or de nombreuses lois, notamment la Loi sur les prestations de pension et la Loi de l’impôt sur le revenu, relèvent du gouvernement fédéral. Nous savons qu’un grand nombre de ministères, d’intervenants et de parties prenantes ont tout intérêt à résoudre ce problème et nous réclamons avec insistance, la synchronisation de leurs efforts. »

En plus de la principale mission de l’AGPC consistant à promouvoir des normes élevées régissant la pratique des sociétés de gestion de portefeuille, l’Association encourage également activement la mise en œuvre de politiques de réglementation constructives dans l’intérêt des investisseurs concernés et de leur épargne.