Grâce au rendement des marchés boursiers, les quelque 275 régimes de retraite administrés par Aon Hewitt ont connu une hausse de leur solvabilité pour le premier trimestre de l’année.

En date du 27 mars, le ratio de la valeur marchande de l’actif du régime par rapport au passif s’élevait à 95,4 %, représentant une hausse de deux points de pourcentage par rapport au trimestre précédent, et d’une augmentation de 21 points comparativement au même trimestre en 2013.

Un peu plus d’un régime sur trois (36 %) des régimes sondés était financé à plus de 100 %, contre 26 % au trimestre précédent, et 3% au premier trimestre de 2013.

« De toute évidence, c’est une bonne nouvelle à court terme pour les promoteurs et les participants, explique Claude Lockhead, associé exécutif de la pratique retraite chez Aon Hewitt. Mais la volatilité des marchés financiers est toujours active.

« Comme avant, nous pensons que la bonne santé financière actuelle des régimes de retraite à prestations déterminées (PD) devrait inciter les promoteurs à comprendre réellement les risques qui les menacent et à éventuellement revoir leurs stratégies de financement et de placement pour gérer les risques. »

Rendement des marchés

Cette amélioration s’explique par le rendement positif des actions des marchés boursiers nord-américains ; les actions canadiennes rapportant 4,9 % et celles américaines 4,6 %.

Les actifs non traditionnels ont aussi connu des rendements positifs, avec plus de 10,1 % pour l’indice UBS Global Infrastructure & Utilities 50-50, et 6,6 % pour l’indice immobilier mondial.

Cependant, ces résultats positifs ont servi en partie à neutraliser la baisse du rendement des obligations et du faible taux de rendement des marchés émergents – environ 1,5 %.

La baisse du dollar canadien a aussi contribué à l’amélioration des rendements, ajoutant de la valeur aux actions américaines.

« Des rendements boursiers solides sont importants pour les régimes PD, mais cela ne signifie pas nécessairement que le risque financier est moindre, ajoute M. Lockhead. L’an dernier, nous avons vu une amélioration généralisée résultat de rendements boursiers solides, d’une hausse des cotisations et de taux d’intérêt plus élevés.

« Aujourd’hui, nous constatons l’existence d’un monde plus dynamique, ce qui engendre la volatilité. Même si le premier trimestre a été positif, nous constatons un recul en raison de la baisse des taux d’intérêt et de la faiblesse des marchés émergents. La volatilité liée aux devises a été positive ou négative selon la position du régime. »

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