L’espérance de vie des Québécois nés en 2015 pourrait atteindre 90 ans, selon un scénario de référence publié la semaine dernière par l’Institut de la statistique du Québec.

Comme la mortalité est en baisse depuis plusieurs décennies et que cette tendance risque fort bien de se poursuivre, les garçons nés en 2015 pourraient vivre en moyenne 89,6 ans et les filles 92,0 ans.

L’espérance de vie « du moment » atteint pour sa part 80,2 ans chez les hommes et 84,1 ans chez les femmes. L’espérance de vie accrue de l’approche de calcul par génération, respectivement de 9 ans et de 8 ans, résulte de la prise en compte de l’amélioration de la survie d’année en année.

À lire : L’impôt caché de la longévité

Tant chez les hommes que chez les femmes, l’espérance de vie à 65 ans des générations qui atteignent actuellement cet âge serait environ 2 ans plus élevée que celle qui est mesurée par l’approche du moment.

Par exemple, il restait en moyenne 21,4 ans à vivre aux hommes âgés de 65 ans en 2015 selon le scénario de référence de l’approche par génération, comparativement à 19,2 ans selon l’estimation du moment qui maintient les taux de mortalité constants. Les femmes âgées de 65 ans cette même année pourraient quant à elles vivre en moyenne 24,1 ans selon l’approche par génération, comparativement à 22,2 ans selon l’estimation du moment.

En outre, l’Institut de la statistique du Québec estime que 14 % des hommes et 25 % des femmes de la génération née en 2015 pourraient atteindre 100 ans selon le scénario de référence.

En se basant uniquement sur la mortalité du moment, soit celle observée en 2015, cette proportion est plutôt de 2 % chez les hommes et de 5 % chez les femmes.

À lire : Le futur de la démographie québécoise en neuf scénarios