Le ratio de solvabilité médian des régimes de retraite à prestations déterminées s’établissait à 80,8 % au 29 février, soit un recul de 2,1 points de pourcentage au cours du mois dernier, selon la dernière enquête d’Aon Hewitt.

Seulement 7,6 % des 449 régimes de retraite à prestations déterminées administrés par la société étaient plus qu’entièrement provisionnés à la fin du mois. Au début de l’année ce chiffre était de 8,5 %.

Des rendements boursiers stagnants et des taux obligataires à la baisse sont toujours en cause, affirme-t-on dans un communiqué.

« La bonne nouvelle, c’est que les rendements des actions canadiennes se sont quelque peu stabilisés, et le TSX a surpassé à la fois le S&P 500 et le MSCI Monde, mais les placements alternatifs n’ont pas offert de protection, car l’immobilier, les infrastructures et les produits de base ont subi des replis considérables », a déclaré Claude Lockhead, associé exécutif de la pratique Retraite chez Aon Hewitt.

« Puisque toutes ces classes d’actif étaient en territoire négatif et que les taux obligataires à la hausse augmentaient le passif des régimes, la solvabilité en a souffert. Pour faire face à l’agitation des marchés, une perspective à long terme patiente, axée sur la diversification et la recherche disciplinée du risque constitue la meilleure stratégie à adopter pour les promoteurs de régime. »

À -0,9 %, le rendement de l’actif des régimes de retraite s’est quelque peu redressé (2,99 % en janvier), mais demeure faible, conclut-on.